Building a knowledge-based economy and nationalising jobs in Kuwait: assessing compatibility of these national objectives
Résumé
The Government of Kuwait is keen to free the country from a double dependency, on oil exports and labour imports. The challenge is to transform a weak demography into strong human capital and build a knowledge-based economy. But will nationals or foreign nationals be the main holders of the needed knowledge? Universities that had an impressive start fifty years ago began to retreat towards the end of the last century, and the proportion of graduates to decline in recent generations. Time has come on the one hand to establish greater links between universities and the labour market, and on the other to ensure more and better paid job opportunities for graduates in the private sector.
Le gouvernement du Koweït souhaite libérer le pays d'une double dépendance, en matière d'exportations d'hydrocarbures et d'importations de main-d'oeuvre. Comment transformer une démographie faible en capital humain fort afin de construire une économie du savoir, tel est le défi. Qui seront les détenteurs du savoir: les nationaux ou les résidents étrangers? Après des débuts spectaculaires il y a cinquante ans, les universités du pays ont commencé à ralentir vers la fin du siècle dernier, et la proportion de diplômés à décliner parmi les jeunes générations. Le temps est venu d'établir un lien plus fort entre universités et marché du travail, et de revaloriser l'embauche de diplômés par le secteur privé.
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