The Factory of 'Ex'-Rebels : Analysis of the Institutional, Political, and Social Construction of Ex-Combatant Identities in Ivory Coast
La fabrique des « ex »-rebelles : analyse de la construction institutionnelle, politique et sociale des identités ex-combattantes en Côte d’ivoire
Résumé
This thesis examines the political, institutional, and social fabrication of former rebel combatants in Ivory Coast after the end of the crisis in 2011. It analyzes how the process of identification and the identities of former combatants have evolved in a post-conflict context where a victorious rebellion took power. At the heart of this research is the examination of the influence of post-conflict reconstruction policies on contemporary Ivorian society. The study also questions the role of these policies in the social mobility of former combatants and how they affect their integration into society after their involvement in the rebellion. Special attention is given to the importance of gender in analyzing the identities and trajectories of former combatants, particularly women. The approach adopted is multiscalar, exploring macro-political, mesoscopic, and micro-sociological scales to grasp the complexity of the identity construction of ex-combatants. The thesis aims to contribute to a better understanding of post-conflict dynamics, the challenges of social and political reconstruction of ex-combatants, and identity issues in post-conflict societies.
Cette thèse se penche sur la fabrique politique, institutionnelle et sociale des ex-combattant.e.s rebelles en Côte d’Ivoire après la fin de la crise en 2011. Elle analyse comment le processus d’identification et les identités des ex-combattant.e.s ont évolué dans un contexte post-conflit où une rébellion victorieuse a pris le pouvoir. Au cœur de cette recherche se trouve l’examen de l’influence des politiques de reconstruction post-conflit sur la société ivoirienne actuelle. L’étude s’interroge également sur le rôle de ces politiques dans la mobilité sociale des ex-combattant.e.s et la manière dont elles affectent leur intégration dans la société après leur engagement dans la rébellion. Une attention particulière est accordée à l’importance du genre dans l’analyse des identités et des parcours des ex-combattant.e.s, en particulier des femmes. L’approche adoptée est multiscalaire, explorant les échelles macropolitique, mesoscopique et microsociologique pour saisir la complexité de la construction identitaire des ex-combattant.e.s. La thèse vise à contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques post-conflit, des défis de la reconstruction sociale et politique des ex-combattant.e.s et des enjeux identitaires dans les sociétés post-conflit.
| Origine | Version validée par le jury (STAR) |
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