L’insoutenable légèreté de la chance : trois sources d’excès de confiance dans la possibilité de contrôler les crises nucléaires
Abstract
Le 25 novembre 2016, Fidel Castro décède. Il était le dernier chef
d’État vivant ayant participé à la crise nucléaire de 1962, largement considérée
comme le moment où l’humanité a été la plus proche de la guerre
nucléaire. Avec lui, nous avons perdu un lien direct avec l’expérience de la
peur intense d’une guerre nucléaire imminente ainsi que l’enseignement
du rôle crucial de la chance dans la préservation du monde contre la dévastation
nucléaire. Désormais, notre interprétation du danger de la crise la
plus dangereuse de l’histoire de l’ère nucléaire est radicalement détachée
de l’expérience directe au plus haut niveau de décision...
Domains
Political science
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