L’étude des relations internationales fait souvent l’objet d’une évaluation sévère en France. Son objet serait insaisissable, son cadre théorique fuyant, ses conclusions fort peu prédictives. Présentée comme le « parent pauvre » de la science politique, elle est évoquée par raccroc à l’occasion de développements spécifiques (sur telle conjoncture politique) ou de développements d’auteurs canoniques (Raymond Aron). Ces effets de présentation ne sont pas neutres. Ils confortent l’idée que les études internationales justifient le traitement à part d’une « branche annexe »...