Nous avons réfléchi, à travers les interventions qui précédaient, au passage d’une forme de contestation du parlementarisme à ce que les organisateurs ont appelé une « intégration » dans ce parlementarisme. Nous avons constaté, avec des nuances certes, une forme d’acculturation. Mais bien évidemment, si nous voulons prolonger notre réflexion collective, nous ne pouvons pas nous en tenir à cette constatation. C’est pourquoi les organisateurs, dans leur sagesse, ont prévu d’aller plus loin. Se pose maintenant la question suivante : comment le socialisme s’est-il nourri du parlementarisme ? Vous voyez que nous approfondissons notre analyse : il ne s’agit plus simplement d’un principe d’acculturation. Mes trois collègues ont donc carte blanche pour choisir un angle d’attaque particulier pour traiter cette question (...).