Enquêter dans une zone de conflits violents - Sciences Po Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2024

Enquêter dans une zone de conflits violents

Emmanuel Al Miah
  • Fonction : Auteur
Dércio Tsandzana

Résumé

« N’y allez pas ! » Voici ce que le chercheur entendra probablement lorsque son terrain est traversé par de violents conflits. Cela serait sous doute plus sage pour nous de vous répéter cette injonction, à l’instar des éditeurs ou auteurs de manuels qui semblent parfois plus préoccupés par leur propre sécurité juridique et réputationnelle que par les besoins de la recherche scientifique. Comme chaque terrain peut être sensible selon le moment, l’identité et le positionnement du chercheur, le sujet de recherche ou encore la méthodologie, il est impossible de donner des prescriptions générales qui valent dans tous les cas. Si les trois cas de terrain présentés dans ce chapitre permettent de tirer une leçon générale de la recherche en zone de conflits violents, c’est bien celle de la subjectivité inhérente à la « sensibilité » d’un terrain. Cette subjectivité dépend de l’objet de la recherche, et du positionnement du chercheur en termes d’identité, ces deux facteurs influençant la méthodologie envisagée.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04636831 , version 1 (05-07-2024)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04636831 , version 1

Citer

Emmanuel Al Miah, Robert Kluijver, Dércio Tsandzana. Enquêter dans une zone de conflits violents : les cas de la Somalie, de l’Irak et du Mozambique. Christelle Calmels; Léonard Colomba-Petteng; Emmanuel Dreyfus; Adrien Estève. Enquêter en terrain sensible : risques et défis méthodologiques dans les études internationales, 18, Presses universitaires du Septentrion, pp.35-62, 2024, War Studies, 978-2-7574-4139-8. ⟨hal-04636831⟩
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