Les mixed-methods ou l’art de surmonter l’opposition quali-quanti
Résumé
La séance du jour porte sur les mixed-methods, un sujet à l’ordre du jour, comme en témoigne la section thématique qui lui a été consacrée au Congrès 2019 de l’Association française de science politique (AFSP). Samy Cohen rappelle que la première séance du séminaire organisée en 2011 portait déjà sur les méthodes mixtes : elle s’intitulait Par-delà le bien et le mal : controverses sur la recherche en sciences sociales aux États-Unis. Cyril Benoît (CNRS, CEE) est l’invité choisi pour aborder le sujet sous un nouvel angle près de neuf ans plus tard. Ses recherches traitent de la façon dont les politiques réglementaires contribuent à structurer l’activité économique dans divers secteurs, notamment dans celui de la santé. Il adopte une approche mixed-methods, notamment dans sa thèse de doctorat portant sur la régulation du marché des médicaments en France et en Angleterre.
Nonna Mayer (CNRS, CEE), co-responsable du séminaire et discutante de la séance, a croisé les méthodes qualitatives et quantitatives à plusieurs reprises dans son travail. Elle se réclame d’une génération formée à allier méthodes qualitatives et quantitatives et a récemment publié Qualitatif ou quantitatif ? Plaidoyer pour l’éclectisme méthodologique.
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